Tania Angeloff, sociologue au croisement du travail, du genre et de l’environnement. Elle a aussi travaillé de nombreuses années sur la société chinoise contemporaine.
Docteure en sociologie, elle est habilitée à diriger des thèses (HDR), diplômée de Sciences-Po Paris et de l’Institut des langues orientales. Elle est actuellement Professeure de sociologie à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne (à l’Institut de développement de la Sorbonne), chercheure dans l’UMR “Développement et sociétés” (Unité mixte de recherche Paris 1-IRD) et chercheure associée au Centre Maurice Halbwachs (ENS-EHESS) où elle est en délégation CNRS depuis le 1er septembre 2024. Ses thèmes de recherche ont longtemps porté sur les questions d’intimité et de genre dans le monde chinois ainsi que sur les questions de genre dans le développement.
Jardin des MétamorphOzes
crédit photo Tania Angeloff 2024
Elle s’est tournée récemment vers un nouvel objet de recherche, au croisement d’une socio-anthropologie de l’environnement, du travail, du care et des élites. À partir de l’étude des parcs et jardins patrimoniaux et ornementaux et du jardinage, elle analyse les déplacements des inégalités territoriales, les nouvelles opportunités liées aux politiques de transition environnementales et, plus largement, à l’efficacité des politiques publiques. La recherche concerne la production du jardin du point de vue des concepteurs, des jardiniers, de leurs clients (élites locales et internationales) et sa réception par les visiteurs. Il s’agit d’une enquête qualitative qui mobilise les outils de l’anthropologie visuelle dans une perspective comparative sur trois continents (Europe, Asie, Amérique latine).