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Composée de plus de 1,3 milliard d’habitants, la société chinoise fascine ou effraie. Depuis 1949, elle a connu l’arrivée des communistes au pouvoir, le maoïsme, les réformes à partir de Deng Xiaoping et la reprise en main du pays dès 2013 par Xi Jinping. De manière inédite dans l’histoire du capitalisme, elle concilie un libéralisme économique d’État et un régime officiellement de « dictature démocratique du peuple ».
Concrètement, comment la Chine en est-elle arrivée à cette modernité contrastée et quels sont les effets d’un régime autoritaire sur les différentes strates de la société chinoise ? La trame chronologique suivie dans ce livre permet d’analyser la société chinoise sous de multiples angles : éducation, travail, santé, appartenance ethnique, migrations, rapports hommes-femmes, jeunesse, religion, inégalités sociales, mouvements de contestation, questions sociales et environnementales.
Les nombreux encadrés apportent des éclairages précis et des données récentes sur des aspects souvent méconnus de la société et de ses acteurs, au-delà des clichés sur la modernisation chinoise en ce début de XXIe siècle.

Comment vivent les femmes chinoises aujourd’hui ? Quel est leur statut et quelles places occupent-elles dans la Chine contemporaine ? En quoi les bouleversements économiques et sociaux depuis les années 1980 ont-ils modifié leurs situations et leur accès aux droits ? Observe-t-on des mutations dans leurs rapports à la famille, à l’éducation, au travail et à l’emploi ou encore à la sexualité ? Comment sont-elles représentées au cinéma ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage collectif, résolument pluridisciplinaire, entend répondre. Anthropologues, démographes, historiens, sociologues et politistes réfléchissent aux mutations que connaît la société chinoise contemporaine, en centrant leur analyse sur les rapports de genre. Au-delà des situations contrastées des femmes chinoises, ce sont les rapports entre les hommes et les femmes et leurs représentations qui sont mis en exergue. En faisant se succéder chapitres de synthèse et enquêtes de terrain, cet ouvrage donne à voir la réalité foisonnante, hétérogène et nuancée, des rapports sociaux contemporains en Chine.

Avec plus d’un milliard trois cent trente millions d’habitants, la société chinoise fascine ou effraie. Depuis 1949, elle a connu l’arrivée des communistes au pouvoir, le maoïsme et l’ère des réformes à partir de Deng Xiaoping. À l’heure d’un libéralisme économique ouvertement capitaliste, elle vit une mutation socioéconomique accélérée, tandis qu’officiellement le régime politique reste une “dictature démocratique du peuple”. Comment la Chine en est-elle arrivée à cette modernité? Comment un régime autoritaire peut-il organiser et réguler l’ouverture économique et sociale? Entre ruptures et continuités, la société chinoise est ici abordée sous de multiples angles: éducation, travail, santé, appartenance ethnique, migrations, rapports hommes-femmes, jeunesse, inégalités sociales, mouvements de contestation et de résistance. La progression chronologique permet de se repérer dans les soixante années mouvementées qu’a traversées le peuple chinois; les nombreux encadrés apportent des éclairages précis et des données récentes sur des aspects souvent méconnus de la société, au-delà des clichés sur la modernisation chinoise et ses acteurs à l’aube du XXIe siècle.

Le travail à temps partiel a été présenté par le législateur comme une contribution à la lutte contre le chômage et, surtout comme une possibilité pour les femmes de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Qu’en est-il dans les faits ? Innovation ou marché de dupes ? Pour rendre compte de cette forme d’emploi trop mal connue, l’auteur a mené l’enquête sur des terrains diversifiés. Elle propose ici un voyage sociologique au pays de l’emploi à « temps partiel » dans six secteurs : la construction automobile, l’électroménager, la grande distribution, la Poste, l’aide à domicile et le nettoyage. Chacun d’entre eux est illustré de nombreux témoignages d’hommes et de femmes. Grâce à cette enquête, on découvre une réalité bien éloignée des discours officiels. Le plus souvent imposé, le temps partiel est peu à peu devenu synonyme d’emploi précaire, sous-qualifié, mal payé et… majoritairement féminin ! Il est, en effet, réservé aux femmes à 80 %, et, appliqué aux hommes, on lui préfère les termes de « temps réduit » ou « préretraite progressive ». Parallèlement, en rendant le temps partiel de plus en plus avantageux pour les employeurs, le législateur a permis qu’il soit de plus en plus contraignant pour les employé(e)s.

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